Non à l’implantation d’un méthaniseur proche des habitations .
- Périmètre protégé bâtiment de France , allée des marronniers , trafic routier
Le site de méthanisation est en plein périmètre protégé lié au château de Lonrai. L’allée des marronniers est aussi protégée et se trouve en limite séparative avec la parcelle sur laquelle sera édifié le méthaniseur.
Quelles seront les mesures prises pour protéger ce site ? Quelles protections des arbres centenaires en limite séparative seront misent en œuvre pour les préserver ?
15 mètres de haut , voilà ce que nous aurons comme vision ainsi qu’une torchère .
Très proche de la voie verte, la voie communale VC6 et la route départementale RD2. Nous avons alerté sur les risques d’accidents, d’incendie ou d’explosion qui peuvent survenir. En effet, il y a de nombreux promeneurs, des habitants et des utilisateurs de ces voies.
L'intensification du trafic de camions ou d’engins agricoles impacteront le flux routier . Avec 10,950 tonnes de matière premières à transporter soit un minimum de 360 tracteurs + remorques concentrés sur 2 périodes de l’année et 10,000 tonnes de résidus à sortir soit un minimum de 340 tracteurs + tonnes à lisier pour épandage concentrés aussi sur 2 périodes de l’année soit une augmentation du trafic de plus de 700 allées et venues autour du site mais aussi sur toutes les routes empruntées par le transport des matières premières et des résidus (période printemps et automne)
L'ouverture de la voie verte et du cheminement doux modifiera les habitudes de déplacement et sera incompatible en terme de cohabitation et de sécurité avec les véhicules lourds.
- Pollution nappes phréatiques
Le risque de contamination des nappes phréatiques nous interpelle car l’une d’entre-elles se situe sous le site-même du futur projet. En effet, en période de très hautes eaux, la nappe phréatique présente se situe entre 1 à 5 mètres de profondeur. Si des infiltrations de jus de matières premières ou de résidus liquide parvenaient à atteindre cette nappe cela aurait des conséquences directes sur la future utilisation de cette eau.
Le bassin de décantation du projet est il suffisamment dimensionné pour absorber le ruissellement sur quasi 8.000m2 de stockage et 2 .000 m² de construction ?
L’épandage des résidus se fera probablement à hautes doses sans contrôle.
Une analyse de l’eau de la nappe phréatique réalisée en 09/2020 fait ressortir un taux de nitrates de 100 milligramme/litre ( norme maxi 50 milligramme/litre) et un taux ammonium 0,62 pour une norme à 0,10 ce qui veux dire qu’il y a déjà un sur-dosage important dans les épandages au dessus de cette nappe .
- Nuisances olfactives
Les nuisances olfactives seront exponentielles, car il n’y a actuellement aucune activité de ce type sur Lonrai. Nous avons alerté sur les risques sanitaires occasionnés par ce site très proche des habitations. Sur un rayon d’1 kilomètre sous vent dominant plusieurs centaines d’habitations sont concernées.
Une fosse de 151 m³ pour matières premières liquides figure dans ce projet mais aucune information sur ce qu elle contiendra ?
- Présences d’insectes et de rongeurs
En fonction des matières premières solides ou liquides , des résidus issus de la méthanisation une présence et un développement d’insectes et de rongeurs est possible .
- Dépréciation patrimoine immobilier
Aucune étude n’a été réalisée sur le plan national pour évaluer la dépréciation du patrimoine immobilier liée à la présence d’un méthaniseur pour nuisances olfactives , auditives ( trafic ) et visuelle . Par contre des études existent sur cette dépréciation liée à la présence d’éolienne pour nuisances auditives et visuelles avec des décisions de tribunaux faisant jurisprudences .
Même si les nuisances ne sont pas totalement identiques , une dépréciation allant de 5 à 20 % n’est pas à exclure pour tous les voisins de ce projet situé dans un rayon de 200 m à 1 kilomètre soit des centaines de propriétaires.
Qui prendra en charge cette dépréciation ?
- Cultiver du Maïs pour alimenter en matière première le méthaniseur
Par définition le maïs est cultivé pour ses grains riches en amidon,mais aussi comme plante fourragère. C'est la plus cultivée dans le monde.
Cette culture va être détournée pour devenir une matière première pour le méthaniseur au détriment des éleveurs .